Sier-Ching Chantha : une actrice clé du Plan climat MHM
En 2022, l’arrondissement s’est doté d’un Plan climat pour accélérer la transition écologique sur son territoire. Cette année, MHM vous propose de découvrir celles et ceux qui le concrétisent. Rencontre avec Sier-Ching Chantha, actrice clé du chantier Biodiversité et verdissement du Plan climat.
Verdir l’arrondissement un projet à la fois
L’équipe des parcs et de l’horticulture de l’arrondissement travaille sans relâche pour faire de MHM un arrondissement plus vert et plus résilient. Sier-Ching Chantha, agente de recherche en verdissement depuis un peu plus de 4 ans, contribue grandement à la mission de l’équipe.
En plus d’être impliquée dans une foule de projets qui comprennent un volet de verdissement, Sier-Ching est également responsable du programme des ruelles vertes de MHM, de la distribution gratuite des végétaux ainsi que du suivi des projets de recherche. Coup d’œil sur son travail, sur ses projets coup de cœur, et sur les défis du métier!
Place à la biodiversité
La biodiversité est un principe appliqué à l’ensemble des projets que Sier-Ching s’emploie à déployer. Comme biologiste de formation, c’est une facette du métier qui l’interpelle tout particulièrement.
« C’est vraiment important pour nous de favoriser la biodiversité, notamment pour améliorer la résilience de notre forêt urbaine face aux changements climatiques… le cas des nombreux frênes attaqués par l’agrile a d’ailleurs prouvé qu’il est essentiel de diversifier les essences qu’on sélectionne. C’est un principe très bien intégré dans l’équipe. »
La biodiversité ne s’applique pas seulement aux essences d’arbres sélectionnées. Depuis quelques années, son équipe la favorise aussi en créant des zones en gestion différenciée, en sélectionnant des espèces indigènes, en protégeant et en mettant en valeur les boisés du territoire, etc.
Protéger et mettre en valeur le boisé du parc Thomas-Chapais
L’un des projets qui a marqué l’année 2023 pour Sier-Ching est celui de la consolidation des sentiers au boisé du parc Thomas-Chapais. À la suite d’audits écologiques, son équipe a voulu poser des actions concrètes pour limiter la dégradation constatée du boisé : « Il fallait faire quelque chose, pour empêcher la création des sentiers informels qui détruisent la végétation au sol. »
Avec le soutien d’autres collègues et l’apport du Comité citoyen du parc Thomas-Chapais, Sier-Ching a contribué au développement d’un projet permettant de fermer des accès de sentiers non-officiels : « Ce que j’ai apprécié, c’est que c’est un projet qui a été mis sur pied par un groupe de professionnels motivés. Ça prenait plusieurs expertises pour le concrétiser : gestion de projet, architecture de paysage, et quelqu’un qui s’y connait en verdissement. »
La biologiste a pu analyser l’audit écologique et s’assurer que les recommandations qui en émanaient soient bien appliquées. Elle poursuivra le projet en 2024 comme la plantation de 700 arbres et arbustes est prévue pour renforcer le balisage des sentiers.
Mettre en œuvre des projets de recherche pour améliorer nos pratiques
Comme son titre l’indique, Sier-Ching développe aussi, avec l’aide de partenaires, différents projets de recherche : « C’est un aspect sur lequel j’adore travailler! On collabore notamment avec des chercheurs aux études et des botanistes pour tester des idées, des façons de faire, des méthodes de plantation. »
En 2022-2023, elle a par exemple collaboré avec un étudiant à la maîtrise pour l’accompagner dans la réalisation d’un projet qui visait à tester différents mélanges de pré fleuri dans des fosses en trottoir. En 2024, son équipe et elle s’intéresseront plutôt au sol dans lequel planter ces mélanges avec la réalisation d’un projet qui a pour objectif de tester trois différentes méthodes de préparation du sol : « On cherche des méthodes simples, efficaces et peu coûteuses pour implanter des prés fleuris; des aménagements qui sont vraiment bons pour la biodiversité. »
L’entretien : un défi du métier
Questionnée sur les principaux défis du métier Sier-Ching mentionne rapidement l’entretien : « L’horticulture, c’est un travail qui n’arrête pas. Il faut toujours garder un œil sur ce qu’on fait pour maximiser les chances de survie des plantations, surtout dans un environnement urbain comme le nôtre dans lequel les végétaux subissent beaucoup de stress (sels de déglaçage, piétinement, etc.). »
Elle souligne d’ailleurs qu’une forêt urbaine bien entretenue est mieux préparée à faire face aux aléas climatiques, parce que les arbres bien élagués réagissent mieux à des conditions extrêmes, par exemple le verglas d’avril 2023.
Verdir, un métier d’avenir
La Montréalaise conclut en précisant qu’elle adore son métier qui lui permet d’apporter beauté, ombre et fraîcheur à sa ville. Elle apprécie d’autant plus le fait que ses travaux permettent à sa ville d’être plus résiliente : « Il y a une belle transformation qui s’opère à Montréal; on fait de plus en plus place aux infrastructures vertes… et plus récemment, aux infrastructures drainantes. On identifie des problèmes, puis on trouve des solutions concrètes pour y remédier. C’est un métier vraiment valorisant. »
Consultez le Bilan 2023 du Plan climat MHM pour en savoir plus sur les actions déployées dans votre arrondissement pour favoriser la transition écologique!
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