Fonds de soutien financier en développement social dans Ville-Marie

Mis à jour le 6 novembre 2024

Le fonds de soutien financier en développement social vise à consolider et développer des activités et services répondant aux besoins des résident(e)s de Ville-Marie, entre autres en matière de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale, d’intégration des personnes aînées ou immigrantes, etc.

En cours

Description

Le fonds de soutien financier en développement social (FSFDS) permet de :

  • contribuer à la mise en place de projets novateurs permettant de lutter contre la pauvreté et l’exclusion sociale;
  • soutenir les efforts pour intégrer les clientèles particulières suivantes : personnes aînées / membres de communautés culturelles, personnes immigrantes ou nouvellement arrivées / familles / personnes en situation de marginalité / personnes en situation de pauvreté ou d’exclusion;
  • s’assurer d’une offre de services variée pour répondre au développement global de la population.

Budget disponible

Le budget annuel du fonds de soutien financier en développement social (FSFDS) est de 407 500 $.

Période de dépôt de projets

Tout au long de l’année.

Admissibilité

Organismes

Les organismes admissibles à soumettre un projet doivent :

  • être un organisme à but non lucratif, légalement constitué et dont les objets inscrits à sa charte sont compatibles avec les objectifs du Programme ou être une coopérative ne versant aucune ristourne et ne payant aucun intérêt sur les parts des membres;
  • être dirigés par un conseil d’administration élu démocratiquement et formé majoritairement de personnes domiciliées à Montréal;
  • être en règle auprès du Registraire des entreprises du Québec;
  • posséder une bonne connaissance des populations cibles et détenir une expertise reconnue des problématiques visées par le projet;
  • avoir leur siège social sur le territoire de la Ville de Montréal;
  • être en règle au Registre des lobbyistes pour les organismes assujettis à la Loi sur la transparence et l’éthique en matière de lobbyisme (RLRQ, chapitre T-11.011);
  • être en règle par rapport aux obligations de la Charte de la langue française;
  • réaliser les activités du projet sur le territoire de l’arrondissement de Ville-Marie et viser sa population.

Les organismes non admissibles sont :

  • les établissements de santé, incluant les centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS) et les centres intégrés universitaires de santé et de services sociaux (CIUSSS);
  • les établissements d’enseignement privés et publics;
  • les organismes paramunicipaux;
  • les associations et les partis politiques;
  • les entreprises individuelles;
  • les sociétés en nom collectif, en commandite ou par actions;
  • les coopératives et les organismes constitués depuis moins de douze mois;
  • les ordres professionnels;
  • les organisations syndicales;
  • les associations à caractère religieux et ayant comme seule vocation de propager la foi;
  • les organismes à but non lucratif constitués pour servir les seuls intérêts particuliers de leurs membres;
  • tout autre organisme dont la mission ou les intérêts ne sont pas compatibles avec l’objectif du Programme;
  • les organismes inscrits au Registre des entreprises non admissibles aux contrats publics (RENA).

Projets

En continuité et en complémentarité avec les objectifs des programmes, des politiques et des plans municipaux (notamment le programme Prévention Montréal, le programme Itinérance et milieux inclusifs, le Plan d’action en accessibilité universelle, le plan d’action Municipalité amie des aînés, le plan d’action Solidarité, équité et inclusion et le plan stratégique Montréal 2030 etc.) et en concordance avec les champs de compétences de l’Arrondissement en développement social, le FSFDS pourra soutenir les projets contribuant aux priorités d’intervention suivantes :

  • cohabitation dans l’espace public et animation du domaine public;
  • intégration et inclusion sociale (accessibilité universelle, personnes autochtones, populations vulnérables ou marginalisées, communautés culturelles);
  • lutte à la pauvreté (réinsertion sociale, éducation populaire);
  • problématiques socio-urbaines (itinérance, toxicomanie, alcoolisme);
  • sécurité alimentaire, santé et saines habitudes de vie;
  • sécurité urbaine;
  • soutien à la vie communautaire (intergénérationnel, implication et participation citoyenne, planification et revitalisation de quartier).

Sont considérés non admissibles, les projets qui :

  • dédoublent l’offre de service déjà présente sur le territoire ciblé par le projet; 
  • ne correspondent pas aux champs de compétence de l’Arrondissement;
  • s’inscrivent dans les activités courantes et continues de l’organisme; 
  • sont réalisés à l’extérieur des limites territoriales de l’arrondissement; 
  • visent principalement l’acquisition de matériel et d’équipements.

Financement

Le respect des critères d’admissibilité et d’évaluation ne garantit pas l’obtention d’un financement. De plus, l’Arrondissement se réserve le droit d’ajuster à la baisse le montant demandé.

À noter

Le partage équitable du financement sur le territoire de l’Arrondissement pourrait être pris en compte lors de l’attribution des sommes.
Outre le présent fonds, il se peut que des projets soient financés par d’autres enveloppes administrées par l’Arrondissement. L’existence d’un budget dédié à certaines problématiques sociales et découlant d’une entente particulière pourrait avoir pour effet de différer temporairement le financement d’un projet, ceci afin d’harmoniser le fonds en développement social et les autres budgets d’appoint. Advenant un tel cas, les promoteurs concernés seront avisés en conséquence. Le but visé étant de maximiser l’offre de service disponible pour la population de l’arrondissement.

Les dépenses admissibles sont celles qui sont directement liées à la réalisation du projet pour lequel l’aide financière est octroyée et qui sont exclusivement effectuées à cette fin. Le fonds de soutien financier en développement social pourrait soutenir jusqu’à 100 % des dépenses admissibles du projet.

Les dépenses salariales pourront constituer au minimum 70 % de la contribution totale demandée et comprendront notamment :

  • la proportion de salaires du personnel directement liés à la réalisation du projet, y compris les avantages sociaux associés exclusivement au temps consacré pour la réalisation du projet, en autant qu’ils correspondent aux salaires habituellement versés aux employés occupant des postes et effectuant des tâches comparables ou les salaires versés par des organismes comparables du milieu;
  • les honoraires liés au projet.

Les frais pour le matériel nécessaire à la réalisation du projet, qui pourront constituer au maximum 20 % de la contribution totale demandée afin de permettre notamment:

  • l’achat ou la location d’équipement exclusivement consacré à la réalisation du projet ou un montant du coût d’achat ou de location proportionnel à l’utilisation de l’équipement pour la réalisation du projet;
  • la location de locaux exclusivement consacrés à la réalisation du projet ou un montant du coût de location proportionnel à l’utilisation des locaux pour la réalisation du projet;
  • l’achat de matériel (exemple : papeterie, fournitures de bureau) indispensable à la réalisation du projet;
  • les frais de promotion et de communication, tels que la conception et l’impression d’affiches ou de dépliants, liés aux activités offertes par l’Organisme;
  • les frais de déplacement à Montréal directement liés à la réalisation du projet.

Les frais d’administration (supervision du personnel responsable du projet, comptabilité directe pour le projet), pourront constituer jusqu’à concurrence de 10 % de la contribution totale demandée.

Les factures et documents justificatifs doivent être conservés pour chacune des dépenses effectuées dans le cadre du projet. L’organisme devra faire état de l’utilisation du soutien financier reçu lors du dépôt du bilan du projet et du rapport des coûts.

Certains frais ou activités ne peuvent faire l’objet d’un financement par la subvention :

  • les dépenses engagées avant la signature de la présente Convention par les Parties ou après la Date de terminaison;
  • les dépenses ayant d’autres fins que celles directement liées au Projet;
  • les dépenses courantes ou d’opérations, des frais d’intérêt, des coûts d’emprunt ou de l’amortissement;
  • le financement de la dette ou le remboursement d’emprunts déjà conclus ou à venir;
  • les activités déjà financées dans le cadre d’un autre programme de subvention;
  • la rémunération, les traitements et avantages sociaux destinés à du personnel ne travaillant pas directement à la réalisation du Projet. Pour plus de certitude, seule la rémunération des heures travaillées directement à la réalisation du Projet est une dépense admissible et les traitements et les avantages sociaux seront considérés comme des dépenses admissibles seulement pour la portion correspondant au pourcentage du nombre d’heures travaillées directement à la réalisation du Projet;
  • les bonis;
  • les frais liés aux absences pour lésions professionnelles;
  • les congés octroyés en vertu des dispositions relatives aux droits parentaux;
  • les coûts d’achat ou de location d’équipements ou de véhicules autres que ceux servant exclusivement à la réalisation du Projet;
  • tous biens capitalisables ainsi que les frais d’amortissement;
  • les dépenses d’immobilisation ou d’aménagement;
  • les frais juridiques;
  • les dépenses liées à la commandite d’événements;
  • les coûts d’entretien ou de réparation de véhicules;
  • les dépenses liées aux projets qui ne correspondent pas à l’esprit et aux objectifs du Programme, dont celles liées à la protection des biens, la surveillance et l’embauche d’agents de sécurité et l’activité policière, incluant les services réguliers ou courants des corps de police;
  • les dépenses qui ne relèvent pas des champs de compétences de la Ville, notamment l’aide au loyer et la prestation de soins de santé, physique ou mentale;
  • le soutien à la mission globale de l’Organisme.

Processus décisionnel et critères d’analyse

Validation de l’admissibilité

Pour être admissible, un projet doit répondre à l’ensemble des critères d’admissibilité.

  • Le projet provient d’un organisme communautaire ou d’une table de concertation.
  • Le projet se déroule dans l’arrondissement et s’adresse directement et en grande majorité à la population de l’arrondissement.
  • Le projet ne dédouble pas un autre projet dans le quartier où il doit se dérouler.
  • Le projet s’inscrit dans l’une des priorités d’intervention de l’Arrondissement:
    • cohabitation dans l’espace public et animation du domaine public;
    • intégration et inclusion sociale (accessibilité universelle, Autochtones, populations vulnérables ou marginalisées, communautés culturelles);
    • lutte à la pauvreté (réinsertion sociale, éducation populaire);
    • problématiques socio-urbaines (itinérance, toxicomanie, alcoolisme);
    • sécurité alimentaire, santé et saines habitudes de vie;
    • sécurité urbaine;
    • soutien à la vie communautaire (intergénérationnel, implication et participation citoyenne, planification et revitalisation de quartier).
  • Le projet est en lien avec les champs de compétence municipale :
    • urbanisme;
    • habitation;
    • environnement;
    • culture, loisirs et parcs;
    • voirie locale;
    • gestion des matières résiduelles.

Chaque projet financé fera l’objet d’une analyse afin de mesurer les efforts déployés dans le cadre des actions mises en œuvre. L’Arrondissement demande aux organismes soumissionnaires d’identifier des indicateurs qui seront utilisés à cette fin, le cas échéant.

Un indicateur est un moyen de mesurer un résultat tangible. C’est un élément neutre, observable et mesurable qui permet de suivre des changements et des progrès obtenus en cours d’implantation ou à la suite de la mise en œuvre d’une activité, d’un projet ou d’un programme. Il peut être quantitatif ou qualitatif, à court terme ou à moyen terme.

Quelques conseils pour le choix des indicateurs :

  • Limiter le nombre d’indicateurs pour en faciliter le suivi: par exemple, choisir entre 3 et 5 indicateurs, en fonction des objectifs du projet.
  • Avoir des indicateurs qualitatifs et quantitatifs.
  • Avoir des indicateurs relatifs à l’intégration de l’analyse différenciée et intersectionnelle (ADS+).
  • Afin de bien choisir les indicateurs, il peut être utile de répondre à ces questions:
    • Est-ce que l’indicateur représente bien l’importance du problème qu’on cherche à mesurer?
    • Les données qui vont informer les indicateurs sont-elles disponibles?
    • Sinon, quelles seraient les ressources et efforts requis pour les obtenir?

La pertinence du choix des indicateurs en lien avec les activités proposées et l’objectif du projet fait partie des critères d’analyse lors de la sélection des projets.

Découvres des exemples d’indicateurs non exhaustifs qui pourraient être utilisés pour suivre les projets selon leurs caractéristiques spécifiques, dans ce tableau.

Pour prévenir et lutter contre toutes formes de discrimination, l’analyse différenciée selon les sexes dans une perspective intersectionnelle (ADS+) est un outil qui vise à garantir les droits de chaque personne. Il permet de prendre en compte les réalités différenciées des personnes en raison de leur âge, de leur sexe, de leur classe sociale, de leur situation de handicap, de leur origine ethnoculturelle, de leur couleur de peau, de leur orientation sexuelle, de leur identité de genre, etc. 

L’ADS+ invite à considérer chacune des populations dans sa diversité en portant une attention particulière aux réalités vécues par les personnes vivant plusieurs discriminations imbriquées. En analysant et en agissant contre les discriminations, elle permet de mettre en œuvre les interventions les plus adéquates et inclusives possibles et de promouvoir les droits fondamentaux, et ce, de la conception à la mise en œuvre des projets. Dans ce programme, l’ADS+ est intégrée de façon transversale et sera prise en compte dans l’ensemble du processus de mise en œuvre du fonds (sélection des projets, suivis, évaluation,. etc.).

Exemples de questions à se poser dans l’élaboration de votre projet :

  • Quelles personnes participent à votre projet, lesquelles ne participent pas ou sont exclues ?
  • Quelles sont les barrières à leur inclusion ?
  • Qu’est-ce que votre organisation peut faire pour les inclure ?

Comme organisation :

  • Avez-vous consulté des personnes visées par votre projet ?
  • Avez-vous consulté des groupes ou des personnes ayant une expertise sur les enjeux que vous abordez ?

Pour faciliter la compréhension et l’application de l’ADS+, l’Arrondissement met à la disposition des organismes :

Un soutien sur l’intégration de l’ADS+ dans votre projet peut vous être offert. Transmettez votre demande à [email protected] en précisant Fonds de soutien financier en DS dans l’objet. 

Préalable : avoir complété la formation en ligne sur l’ADS+ de la Ville de Montréal.

Soumission et cheminement d’une demande

Un organisme intéressé peut soumettre une demande, en tout temps, tout au long de l’année. 

Au préalable, il est recommandé de demander une consultation avec une personne de la Direction de la culture, des sports, des loisirs et du développement social pour valider les orientations du projet et répondre aux questions sur son développement. Pour ce faire, transmettre une demande à [email protected] pour convenir d’un moment d’échange en mentionnant Fonds de soutien financier en DS dans l’objet du courriel.

Le dépôt du projet se fait à partir de la plateforme Gestion et suivi des subventions (GSS) du Service de la diversité et de l’inclusion sociale de la Ville de Montréal. Il faut sélectionner l’appel de projets Ville-Marie- Appel de projets - Fonds de soutien financier en développement social-Annuel

L’organisme doit aussi s’assurer qu’il est reconnu comme fournisseur à la Ville de Montréal et que toutes ses informations sont à jour, y compris la demande d’adhésion au dépôt direct.

Documents à soumettre

Au moment de la création de votre profil GSS

  • Lettres patentes de l’organisme
  • Déclaration pour l’année en cours au Registraire des entreprises du Québec
  • Dernier rapport d’activités annuel de votre organisme
  • Derniers états financiers vérifiés
  • Police d’assurance responsabilité civile

Au moment de soumettre votre demande

  • Budget détaillé du projet
  • Lettre d’appui des partenaires, le cas échéant
  • Déclaration en lien avec les obligations de la Charte de la langue française
  • Résolution de votre conseil désignant la personne habilitée à signer la convention
  • Bilan de la dernière édition du projet, le cas échéant

La Direction de la culture, des sports, des loisirs et du développement social analysera les projets soumis, selon les critères établis (section 5). Les projets retenus seront soumis au conseil d’arrondissement pour approbation. Une convention de contribution encadrant les actions et les obligations respectives sera signée entre le promoteur et l’Arrondissement. Les modalités nécessaires à la mise en œuvre du projet (conditions de financement, versement des sommes allouées, communication, etc.) seront aussi définies dans cette convention.

Vous avez des questions?

Avant de nous contacter, consultez ce document :

Guide pour le dépôt de projets sur la plateforme GSS

Pour toute demande d’aide technique en lien avec la plateforme GSS : [email protected]

Pour toute demande en lien avec l’appel de projets : [email protected]en précisant Fonds de soutien financier en DS dans l’objet.

Reddition de comptes et suivi des projets

Il sera attendu pour l’ensemble des projets :

  • qu’une visite d’évaluation soit organisée au cours de l’année entre le responsable du projet et un(e) représentant(e) de l’Arrondissement pour permettre d’observer les activités financées et l’échange sur le bon déroulement du projet;
  • qu’une communication de tout enjeu compromettant la réalisation du projet tel que présenté dans la demande de soutien financier, soit transmis rapidement à l’Arrondissement;
  • que tous changements devant être apportés aux objectifs du projet et aux orientations du projet ou du plan d’action proposé, soient au préalable validés par l’Arrondissement;
  • qu’un bilan final annuel soit soumis.