Séance d'information sur le boisé Saint-Paul et alentours
Le 26 novembre 2024, une séance d’information et d’échanges s’est tenue au Centre communautaire Elgar, à L’Île-des-Sœurs, pour discuter des interventions prévues dans le boisé Saint-Paul et ses environs.
Ce boisé est un écosystème forestier exceptionnel, protégé par une servitude de conservation volontaire. Il fait partie de l’Éco-territoire des rapides de Lachine, un espace naturel d’une grande importance écologique.
Lutter contre l’agrile du frêne
La première intervention concerne la lutte contre l’agrile du frêne, un insecte nuisible qui cause des dégâts importants. Il a été constaté une forte accumulation de bois au sol, ce qui nuit à la régénération naturelle de la forêt. De plus, le dépérissement des cimes de frêne permet à la lumière de pénétrer jusqu’au sol, favorisant la prolifération des espèces exotiques envahissantes. Les objectifs des travaux sont de revitaliser le boisé, de sécuriser les sentiers et les propriétés avoisinantes, et de préserver les frênes situés sur rues. Les modalités d’intervention incluent l’abattage préventif des frênes dépérissants et le retrait du bois abattu, tout en maintenant les indicateurs de biodiversité exigés par le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs.
Il a également été question du remplacement et de l’ajout de passerelles de bois. L’objectif est d’améliorer l’expérience de marche dans le boisé et de limiter la dégradation de l’écosystème en bordure des sentiers. Le projet prévoit la réparation ou le remplacement des passerelles existantes et l’ajout de nouvelles sections dans les zones sujettes aux inondations.
La nature intégrée aux projets de la Pointe-sud
Par la suite, les projets prévus aux environs du boisé ont été présentés. L’un de ceux-ci est l’aménagement d’une piste à rouleaux au parc Adrien-D.-Archambault. Cette piste, destinée à la pratique de divers sports à roues comme la trottinette, le patin à roues alignées et le vélo, sera intégrée à la nature. Le site choisi pour la piste est un terrain relativement plat, facile d’accès et sans abattage d’arbres, avec une superficie totale de 3 000 m², dont 850 seront consacrés à la piste elle-même.
Un autre projet important est l’ajout de milieux naturels conservés. L’objectif est de protéger 9,32 hectares supplémentaires en zones tampons et de connectivité. Ces ajouts seront inscrits au Répertoire des milieux naturels contributifs à la biodiversité de la Ville de Montréal, et un plan de gestion écologique sera mis en place pour assurer leur protection à long terme.
L’échéancier des travaux a également été présenté. Les travaux de contrôle de l’agrile du frêne débuteront en hiver 2025, suivis des travaux de plantation au printemps 2025. Les travaux de réfection des passerelles de bois se dérouleront de l’automne 2025 à 2026.
La séance s’est terminée par une période d’échanges, où les personnes présentes ont pu poser des questions et discuter des projets présentés.
Questions et réponses posées dans le formulaire d’inscription à la soirée
Au sujet du boisé
Q : Dans le passé, l’arrondissement avait mentionné que laisser les billots de bois coupés sur place dans le boisé était bon pour les espèces. Pourquoi maintenant est-ce différent?
Dans la plupart des cas, la préservation du bois mort peut être bénéfique pour la biodiversité, en fournissant des habitats pour certaines espèces et en contribuant aux cycles naturels de décomposition. Cependant, lorsque l’accumulation de bois mort risque d’engendrer des impacts négatifs importants. Une approche équilibrée de la gestion de ce bois devrait être adoptée pour maintenir l’intégrité des milieux naturels et protéger leur fonctionnement écologique.
Par le passé, la servitude de conservation obligeait de laisser le bois des arbres abattus au sein du boisé. Cependant, l’agrile du frêne, une perturbation naturelle externe, a causé la mort simultanée de plusieurs arbres dans le boisé, ce qui a précipité l’accumulation de bois au sol. Dans ce contexte, il est maintenant, et exceptionnellement, à propos de venir en retirer un peu.
Q : Selon les contrats, il est indiqué que tous les arbres coupés seront remplacés, est-ce que l’arrondissement peut le confirmer? Sinon, pourquoi?
La Ville de Montréal s’engage effectivement à remplacer tous les arbres de rues et de parcs qui sont abattus sur son territoire afin de maintenir la canopée arborée, si importante pour la biodiversité et la santé des citoyens.
La réalité est un peu différente pour les milieux boisés. Les écosystèmes forestiers sont résilients et ont développé des stratégies pour assurer leur régénération en cas de perturbations normales (ex. mort d’un arbre, chablis, infestation d’insectes). C’est pourquoi il n’est parfois pas nécessaire de remplacer un arbre abattu en forêt, car la régénération naturelle est suffisante pour combler la trouée créée par le retrait d’un arbre.
Dans le cas d’une infestation par un ravageur exotique tel l’agrile du frêne, certaines portions de la forêt plus densément peuplées de frênes peuvent avoir besoin d’un coup de main pour assurer une régénération adéquate qui ne soit pas constituée d’espèces exotiques envahissantes (ex. nerprun). Par exemple, il peut alors être nécessaire de remplacer un arbre abattu par trois petits arbres accompagnés d’arbustes. Il s’agit de cas par cas et une évaluation sur le terrain est nécessaire pour identifier ces zones où la régénération naturelle est insuffisante pour assurer une bonne reprise des espèces arborescentes indigènes.
L’arrondissement de Verdun travaillera avec la firme Biodiversité Conseil dans l’objectif d’avoir un plan de réhabilitation du boisé après les travaux d’abattage de frênes.
Q - Est-ce qu’il y aura durant les coupes un inspecteur sur place qui s’assurera que seulement les arbres atteints et ciblés seront coupés?
Un employé de la Ville sera attitré à la surveillance des travaux à temps plein. En plus de cela, la Ville est en contrat avec une firme externe pour la surveillance de ses chantiers. Un(e) technicien(ne) de cette firme sera présent(e) à temps plein pour assurer le respect du devis. Ponctuellement, un ingénieur forestier de la Ville viendra également faire des validations.
Q - Suite aux coupes, est-ce l’arrondissement peut confirmer qu’il y aura des inspections/entretiens réguliers pour s’assurer de la santé du boisé?
L’arrondissement collabore déjà depuis plus de 16 ans avec l’organisme Nature-Action Québec, qui a le mandat de faire l’entretien du boisé, la sensibilisation des usagers et la surveillance générale de l’écosystème. Il est prévu de poursuivre cette collaboration.
De plus, de nombreux projets de cueillette de données, de restauration, de conservation et de lutte aux espèces exotiques envahissantes ont eu lieu au cours des dernières décennies et se poursuivront dans le futur.
L’arrondissement a aussi mandaté la firme Biodiversité Conseil pour mettre en place une stratégie de réhabilitation du boisé après les travaux d’abattage de frênes. Cette stratégie inclura un plan de suivi des plantations réalisées ainsi qu’une stratégie de réhabilitation à mettre en place sur minimum 3 ans. L’arrondissement s’engage à respecter les recommandations de ce rapport et à mettre en place les mesures nécessaires pour assurer l’intégrité écologique du boisé.
Q - La coupe des arbres mourants près des sentiers me semble logique si on veut garder les sentiers ouverts au public, sinon, il faudra songer à fermer des sentiers. Sans intervention il y aura aussi un foyer pour les arbres de rue alentour dont une grande envolée d’agrile pourrait dépasser la protection offerte par la Treazine. Retirer le bois pourrait donc minimiser l’émigration de l’agrile. Ceci dit, si le souci est de maintenir les legs biologiques, une partie des troncs pourrait être laissée et des arbres morts en chandelle. Quels sont les objectifs de maintien des legs biologiques? Est-ce qu’on prévoit laisser quelques billes au sol et des chandelles de chicot (cad les arbres morts dont seulement la tête [branches] est coupée)?
Concernant les chicots : un inventaire récent révèle que le boisé contient environ 87 chicots par hectare. Nous estimons que nos interventions feront descendre cette quantité à environ 67. Le seuil de maintien minimal imposé par le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCCFP) est de 20 chicots à l’hectare.
La possibilité de laisser certains arbres en chandelles sera évaluée au cas par cas. Puisque la fibre ligneuse des arbres morts est de plus en plus dégradée, il n’est pas sécuritaire pour les travailleurs de grimper dans les arbres pour les laisser en chandelle. Dans certains cas ce sera envisagé, mais nous estimons que cette pratique sera marginale. La méthode d’abattage par le pied sera préconisée dans la majorité des cas.
Concernant le bois au sol : l’inventaire récent a révélé que le boisé contenait environ 92 troncs au sol par hectare, principalement du frêne. Nous comptons essayer d’en retirer une portion, là où ils empêchent la régénération du boisé. Dû à la nature aléatoire de la disposition du bois au sol, il est impossible de prédire quelle proportion nous réussirons à retirer. Ceci dit, le seuil de maintien minimum prescrit par le MELCCFP est de 10 par hectare, nous devrions donc pouvoir respecter ce seuil sans inconvénient.
Q - Il y a du nerprun sur le site, sans coupe ou avec coupe le nerprun pourrait augmenter en abondance à cause de plus de lumière. Quelles interventions sont planifiées pour limiter l’envahissement du boisé par le nerprun, et ceci sur quelle période du temps? C’est important de planifier sur plusieurs années (ex. 10 ans) pour s’assurer une lutte efficace. Une caractérisation des espèces précaires devrait être faite. Je me demande quelles espèces précaires ont été trouvées et à quel moment de l’année l’inventaire a été fait. Il faut se rappeler que plusieurs espèces à statut précaire sont des plantes printanières qui doivent être échantillonnées au printemps. La perte d’arbres est une opportunité de planter les espèces arborescentes raréfiées au sud du Québec (l’érable noir, caryer oval, chêne bicolar etc selon les conditions du site). Le parc Jean Drapeau a procédé à la plantation des espèces raréfiées cet automne, il y a une discussion de l’importance d’une telle stratégie au colloque sur la restauration écologique de l’association des biologistes du Québec, je me demande donc si les décideurs ont planifié de planter les espèces d’arbres raréfiées pour profiter de l’opportunité? Si oui, quelles espèces? Sinon pourquoi avoir raté cette opportunité?
D’abord, une caractérisation écologique complète du boisé a été réalisée par la firme Biodiversité Conseil au printemps, été et automne 2024 (flore, avifaune, chiroptères, amphibiens, reptiles, milieux humides).
Cette caractérisation a permis de localiser entre autres les espèces végétales exotiques envahissantes et les espèces végétales menacées et vulnérables à la grandeur du boisé.
Dans le cas du nerprun, il est prévu de poursuivre les mesures de lutte actuelles, c’est-à-dire l’arrachage des jeunes pousses et le recouvrement des souches des individus matures abattus. Il est également prévu de procéder à des plantations là où la régénération naturelle ne permet pas de lutter efficacement contre l’expansion des colonies connues. Nous suivrons les peuplements de nerprun aussi longtemps qu’il le faudra.
Quant aux espèces à statut précaire, il est préférable de ne pas divulguer les espèces présentes afin d’assurer leur protection, plusieurs étant susceptibles à la récolte. Les inventaires floristiques ont été réalisés selon les normes et selon cet échéancier :
- Espèces printanières : fin avril – début mai
- Espèces en situation précaire : fin avril – début mai puis aux mois d’août et septembre
- Espèces estivales : fin mai – début juin
- Espèces exotiques envahissantes : pendant toute la durée des inventaires précédents, puis au mois d’octobre
Pour ce qui est du choix des espèces à planter, toutes les options sont sur la table. L’arrondissement souhaite être exemplaire et sera accompagné par la firme Biodiversité Conseil pour ce volet. Il est entendu que des essais seront faits pour introduire le plus d’espèces indigènes possible, incluant des espèces arborescentes raréfiées, selon les conditions des sites de plantation. Il faut considérer que plus de 70 % du boisé est constitué de milieux humides ou hydriques, ce qui pose un défi quant à la survie de certains végétaux. Le choix des espèces n’a pas encore été fait, ce travail sera réalisé à l’hiver 2025.
Q - Comment comptez-vous intervenir pour contrer le flot incessant et grandissant des vélos et des chiens dans le boisé, et ce malgré l’interdiction bien en vue sur les panneaux à chaque entrée?
L’arrondissement de Verdun a renouvelé pour 2 ans le contrat de Nature-Action Québec, qui inclut la sensibilisation des usagers.
L’arrondissement pourra également prévoir des communications sur le sujet afin d’expliquer le fondement de ces interdictions. En comprenant mieux les enjeux, certains citoyens contrevenants pourraient modifier leurs habitudes.
L’idée d’installer des réducteurs d’ouverture aux entrées du boisé afin de limiter l’accès des vélos pourrait être étudiée.
Q - Pourrait-on introduire des conifères dans le Boisé?
À l’échelle du Québec, le boisé du Domaine Saint-Paul se situe dans le domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme. Les forêts de ce domaine sont principalement constituées d’arbres feuillus. S’y trouvent aussi quelques forêts mixtes où l’on retrouve de petites quantités de conifères, tels le sapin, la pruche ou le pin rigide. Les forêts de résineux sont très rares.
À l’échelle du boisé, le milieu naturel principal est le marécage à érable argenté (64 %), suivi de la forêt à érable à sucre et tilleul d’Amérique (19 %). Ces milieux naturels se caractérisent par l’abondance d’arbres feuillus. Seulement deux espèces de conifères ont été localisés pendant les travaux d’inventaire ayant eu lieu en 2024, soit le pin blanc (<1 %) et le cèdre (<1 %).
Il faut également considérer que plus de 70 % de boisé est constitué de milieux humides ou hydriques, ce qui en fait un milieu unique et très riche. Cependant, cette réalité rend plus difficile l’implantation d’espèces d’arbres et d’arbustes qui ne sont pas tous adaptés pour vivre dans de telles conditions de drainage.
Ainsi, il n’est pas exclu que des conifères soient plantés dans le boisé. Ce sera toutefois en petite quantité, pour respecter les conditions bioclimatiques du boisé, et il faudra porter une attention particulière à leur établissement dans les conditions de drainage actuelles.
Q - J’ai marché dans le boisé Saint-Paul ces derniers jours et j’ai observé les frênes marqués de cercles rouges. Ces frênes marqués sont-ils seulement ceux qui seront abattus en janvier? Sinon d’autres marquages auront-ils lieu d’ici l’abattement prévu en janvier prochain?
Non, il n’y aura pas d’autres marquages et tous les arbres marqués sont ceux qui sont prévus à l’abattage. Peut-être que quelques-uns de plus devront être abattus, mais il s’agira d’une quantité marginale.
Q - Comment assurer la sauvegarde du boisé en évitant d’en faire un ajout au terrain de golf?
L’arrondissement de Verdun n’a pas l’intention de modifier la vocation du boisé du Domaine Saint-Paul, puisqu’il s’agit d’un joyau de biodiversité reconnu depuis 2000 par le gouvernement comme étant un écosystème forestier exceptionnel.
Nonobstant la volonté de l’arrondissement, le boisé est protégé à perpétuité par un décret gouvernemental (1175-90, 1990) ainsi que par une servitude de conservation (2007). Ainsi, il n’est pas possible qu’il soit ajouté au terrain du golf.
Q - Quels sont les résultats de l’analyse faite par le ministère de l’Environnement?
Le boisé du Domaine Saint-Paul est protégé à perpétuité par une servitude de conservation, et ce depuis 2007. Cette servitude détermine entre autres les usages permis et les activités interdites dans le boisé.
Selon la servitude, il est interdit d’exercer : « La récolte, la cueillette, le fauchage, la destruction ou la coupe de la végétation, incluant le bois au sol et les arbres dépérissants ou morts, sauf pour la coupe ou l’émondage des arbres dépérissants ou morts présentant un risque évident pour les usagers du réseau de sentiers ou pour les infrastructures localisées sur les propriétés voisines, de même sauf pour le contrôle des espèces envahissantes […]. Dans tous les cas, le bois des arbres coupés ou émondés ne peut être retiré du fonds servant ».
Dans le contexte actuel d’infestation d’agrile du frêne, l’arrondissement peut abattre les frênes dépérissants ou morts qui présentent un risque évident. Or, il n’est pas envisageable de laisser le bois des arbres abattus sur le fonds servant sans causer de dommage à la flore. Effectivement, l’accumulation excessive de bois au sol peut nuire à la régénération naturelle et à la croissance des végétaux.
C’est pourquoi une demande d’exception a été formulée à la Direction principale des aires protégées du ministère de l’Environnement. L’arrondissement a obtenu l’autorisation de retirer le bois excédentaire à la capacité de support de l’écosystème, autorisation assortie de plusieurs restrictions qui visent à limiter au maximum le dérangement du boisé.
Au sujet des legs
Q - J’aimerais savoir qu’est-ce qu’un espace naturel contributif. Est ce que ça veut dire un ajout de 10 hectares supplémentaires protégés à la forêt? Ce serait plus simple à comprendre formulé ainsi.
Le détail concernant la classification d’espaces naturels contributifs est disponible à la diapositive 34 de la présentation disponible ci-haut.
Au sujet de la piste à rouleau
Q - Pour le lot 1 860 669 qui jouxte la forêt, pouvez-vous nous indiquer :
- Les résultats de la caractérisation écologique du lot.
- Le rapport n’est pas encore complété mais selon les premières constatations, mise à part la couleuvre brune pour lesquelles des mesures de protection sont déjà prévues, aucune autre espèce faunique ne serait impacté par le projet. Concernant la flore, le site ne présente aucune espèce ou variétés à statut.
- Le nombre et l’espèce des arbres, leur diamètre et leur canopée qui seraient abattus pour aménager un pumptrack sur 3500 m2.
- Aucun arbre ne sera abattu dans le cadre du projet. Il y a très peu d’arbres existant sur le site. C’est plutôt une friche de phragmite. Seuls quelques vinaigriers seront retirés lors des travaux.
- L’empreinte carbone en CO2e pour 1000 m2 d’asphalte, de béton, de béton armé, de pierre et d’agrégats pour un pumptrack et les fondations ainsi que les sentiers en criblure.
- L’aménagement des surfaces minéralisés serait responsable de l’émission de 9 850 kg de CO2. (Selon les données tirées du rapport concernant l’aménagement de la piste cyclable dans la MRC des Laurentides et préparé par le Groupe AGÉCO.)
- La méthode de compensation pour aider à réduire les GES de 55% d’ici 2030 et rendre le projet neutre en carbone avant 2050.
- Il est prévu de planter plus de 75 arbres, dont certain à l’intérieur des boucles de la piste. Basé sur une durée de vie de 30ans de la piste à rouleaux, la plantation des 75 arbres prévus viendrait réduire d’environ 30 000 kg la quantité de CO2 généré par la construction de la piste. Ainsi, la plantation vient amplement compenser le CO2 émis pour la construction.
- La quantité de chaleur générée par les surfaces asphaltées d’un pumptrack pendant une journée d’été.
- Cette donnée est difficilement quantifiable et la chaleur sera atténuée par la présence de nombreux arbres dans le cadre du projet.
- Les mesures spécifiques pour atténuer l’effet d’îlot de chaleur causé par les matériaux d’un pumptrack.
- La plantation d’arbres et d’arbustes va permettre de contrer l’îlot de chaleur.
- Les mesures qui compenseront le ruissellement de l’eau résultant de 1000 m2 de matériaux imperméables d’un pumptrack.
- La gestion des eaux sera faite in situ à l’intérieur des boucles selon les règles d’art. Lors de la conception, la création de zones de biorétention est prévue. Ceci va permettre de capter les sédiments dans l’eau, et filtrer avant qu’elle soit évacuée vers le milieu adjacent. Donc aucun rejet à l’égout ne sera fait
Au sujet du parc Dan-Hanganu
Q - Je m’intéresse au sujet de la construction de l’aire de jeu pour les enfants près du Centre Communautaire Elgar. Je me préoccupe de l’hauteur de la construction pour la chute. D’après moi, c’est la plus haute construction du chute de mon expérience. J’aimerais vous adresser la question sur les normes et les codes qui ont été appliqués lors de la planification. Est-ce que vous pouvez me nommer le département responsable de la planification et de la construction de cette aire de jeu?
C’est la division des études techniques de l’arrondissement qui est en charge du projet. Toutes aires de jeux doivent respecter la norme canadienne sur les aires et équipement de jeu (CAN/CSA-Z614-14). De plus, un inspecteur en aire de jeux va venir valider le tout avant l’ouverture pour s’assurer que l’installation respecte l’ensemble des normes.
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