Mesures pour limiter les risques d’inondations à Saint-Laurent
Saint-Laurent œuvre depuis plus de quarante ans à prévenir les risques d’inondations et limiter leur impact sur son territoire. Les mesures sont régulièrement revues pour tenir compte des changements climatiques qui augmentent la fréquence et l’intensité des épisodes de fortes pluies.
Saint-Laurent avait pourtant mis en place de nombreux aménagements pour limiter les conséquences des épisodes climatiques externes : installation de 16 bassins de rétention, création d’une cinquantaine de parcs-éponges et aménagements de rue résilients et drainants.
Le plan d’action de Saint-Laurent inclut des mesures pour améliorer les infrastructures mais aussi le verdissement du territoire et l’évolution de la règlementation pour soutenir les propriétaires dans l’adaptation de leurs logements à cette réalité.
Voici un aperçu des principales installations et initiatives.
Règlementation proactive
Conformément au Plan d’urbanisme et de mobilité (PUM) de la Ville de Montréal, Saint-Laurent a récemment modifié sa réglementation afin de permettre aux propriétaires de mieux se prémunir contre les inondations urbaines lors de fortes pluies. Les nouvelles dispositions sont applicables à l’ensemble du territoire et visent essentiellement l’aménagement des stationnements et les conditions d’autorisation de logements en sous-sol.
Dès les années 1980, Saint-Laurent avait adopté le règlement 1047 concernant la rétention des eaux pluviales sur les propriétés privées. Ce règlement a ensuite été intégré au règlement 20-030 de la Ville de Montréal, qui encadre de manière plus large les branchements aux réseaux d’eau et d’égout ainsi que la gestion des eaux pluviales à l’échelle municipale.
En 2023, Saint-Laurent a mis à jour son règlement sur le stationnement durable datant de 2009 et déjà bonifié en 2015. Cela a permis de relever les exigences de verdissement, de gestion de l’eau et de protection de la biodiversité dans l’aménagement des aires de stationnement aussi bien pour les industries, les commerces et les services que pour le domaine résidentiel. En 2023, la Ville de Montréal a aussi publié une carte des cuvettes identifiant les secteurs où l’eau risque de s’accumuler lors d’averses intenses.
En 2021, Saint-Laurent a adopté un Plan d’urgence climatique pour mobiliser toute la communauté autour de la mitigation des changements climatiques et de l’adaptabilité à leurs impacts.
8 bassins de rétention à ciel ouvert
Depuis le milieu des années 1990, sept bassins de rétention à ciel ouvert ont été aménagés. Chaque bassin peut contenir environ 10 000 m³ d’eau, soit l’équivalent de 3 à 4 piscines olympiques.
Deux de ces bassins ont été construit dans les années 1990 et les cinq suivants après 2000. Tous sont situés dans les secteurs du Nouveau Saint-Laurent et du Bois-Franc :
- Bassin Dr. Bernard-Paquet (1994)
- Bassin de la Brunante (1995, Parc Marcel-Laurin)
- Bois-Franc : bassins du Suët (lac E), du Suroît (lac D) et du Noroît (lac A)
- Nouveau Saint-Laurent : bassins Henri-Thomas-Scott et au parc Philippe-Laheurte
Un huitième bassin est prévu dans le Nouveau Saint-Laurent au parc Arthur-Lessard.
15 bassins de rétention de taille intermédiaire
Une quinzaine de bassins de taille moyenne ont également été intégrés au fil du développement résidentiel. Certains sont des « bassins secs » et agissent comme zones éponges.
Ils se trouvent notamment aux emplacements suivants :
- Parc Aimé-Caron,
- Parc Raymond-Vidal
- Placette Thérèse-Cadorette,
- Le long de la rue Guénette (deux) et du boulevard Cavendish (deux vis-à-vis de la place Edouard Dufresne)
- Deux bassins au parc Phillippe-Laheurte
- Parc Urgel-Archambault
- Parc Hartenstein
- Parc Guillaume Bruneau
- Square du Solstice (Bois-Franc)
- Square Boréal (Bois-Franc)
- Square du Petit Prince (Bois-Franc)
- Espaces longeant les Boulevards Poirier (Bois-Franc)
12 bassins de rétention souterrains
Depuis les années 1980, une douzaine de bassins de rétention souterrains a été construite dans les rues et les parcs afin de soulager le réseau existant, notamment aux emplacements suivants :
- Rue Saint-Aubin,
- Rue Tait,
- Rue Marcel,
- Secteur War-Time
- Secteur du Technoparc
- Parc Saint-Laurent
- Parc Cousineau (côté sud et parc à chiens)
- Parc Harris
- Boulevard de la Côte-Vertu (entre la rue Saint-Germain et l’avenue O’Brien)
- Stationnement Ouimet
- Rues Crevier et Gohier (aux extrémités sud)
Afin de minimiser les refoulements d’égouts, la dimension des conduites a aussi été rehaussée dans ces rues à l’occasion de travaux de voirie.
Espaces verts et solutions naturelles
Depuis une quinzaine d’années, plusieurs espaces verts ont également été aménagés sous forme de zones de biorétention, et notamment aux emplacements suivants :
- Rue de la Sorbonne,
- Rue Crevier (entre les rues de l’Église et du Collège),
- Rue Claude-Henri-Grignon (deux noues drainantes)
- Rue des Outardes (au sud du bassin Henri-Thomas-Scott).
- Parc Aimé-Caron (zone à réaménager, travaux prévus en 2026)
- Boisé du parc Marcel-Laurin (travaux prévus en 2026-2027, étalés sur deux ans).
- Futur parc Noëlla-Douglas (dans le développement résidentiel Cité Midtown, travaux prévus en 2026-2027 )
Ces espaces verts longeant les rues sont conçus pour intercepter les eaux de ruissellement, irriguer la végétation et permettre l’infiltration dans le sol.
Au cours des cinq dernières années, des efforts soutenus ont été déployés pour accroître les espaces verts. Par exemple, des milliers d’arbres, environ mille par an depuis 10 ans, ont été plantés chaque année pour favoriser l’infiltration de l’eau.
Plus récemment, des jardins de pluie ont été aménagés aux squares Rambler et Norseman pour atténuer les risques d’inondation et de refoulement.
Des parcs éponges sont également en place ou en développement aux emplacements suivants :
- Parc Aimé-Caron (zone à réaménager, travaux prévus en 2026)
- Boisé du parc Marcel-Laurin (travaux prévus en 2026-2027, étalés sur deux ans).
- Futur parc Noëlla-Douglas (dans le développement résidentiel Cité Midtown, travaux prévus en 2026-2027)
Les caractéristiques d’un parc éponge sont très similaires à celles de tout autre parc mais il est aménagé en dépression. C’est à dire qu’il est construit à un niveau plus bas que celui des rues adjacentes. Durant un orage violent ou de fortes pluies, l’eau des rues avoisinantes peut y être redirigée (par le principe de gravité) pour soulager les réseaux d’égouts.
Bien qu’encore à l’étude, certains stationnements publics pourraient être transformés en « éponge » pour mieux gérer les eaux pluviales. C’est notamment le cas du stationnement du Centre des Loisirs qui devrait devenir vert et écoresponsable d’ici 2026. Le stationnement Ouimet (entre les rues de l’Église et du Collège), l’espace vert devant la Bibliothèque du Boisé et ses toits verts ainsi que ceux des Ateliers municipaux et du chalet du parc Painter constituent également des infrastructures vertes innovantes allant dans ce sens.
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