12 questions à Eliane Tremblay-Stever, chargée de rédaction

Mis à jour le 29 janvier 2021
Temps de lecture : 4 min

Vous avez sans doute lu ses mots en découvrant les portraits de nos employé-e-s publiés deux fois par mois. Eliane, c’est la plume (et le sourire) derrière le récit de ces rencontres. C’est à son tour de répondre à quelques questions et de dévoiler, en partie, les coulisses des comms de Ville-Marie

1. En quoi consiste ton métier?

Je m’occupe de rédactions de toutes sortes et je soutiens l’équipe des communications dans divers dossiers: brèves pour l’infolettre, articles pour le bulletin, avis d’entraves, publications sur les réseaux sociaux, inaugurations de murales… Mais ce qui occupe la plus grande partie de mon temps, ce sont les portraits. Cela me prend bien deux jours de travail, incluant la rencontre sur le terrain.

2. Quel est ton parcours?

J’ai un parcours un peu atypique. J’ai toujours aimé écrire, donc j’ai fait un DEC en lettres. Mais j’avais des envies de voyage alors j’ai décidé de faire un AEC en tourisme et j’ai travaillé deux ans dans le domaine. Toutefois, l’appel de l’étranger était encore bien là… je suis donc partie vivre et travailler en France pendant 13 mois. Une expérience très enrichissante. En revenant, j’ai fait un DEP en secrétariat avec une spécialisation juridique et j’ai travaillé dans un bureau de notaire, mais il me manquait encore une stimulation intérieure, “la petite étincelle”. Je suis donc retournée à mes premières amours, et j’ai fait un BAC en communication.

3. Qu’est-ce qui te plait le plus dans ton poste à Ville-Marie?

Faire des reportages! Ça comporte beaucoup de facettes qui sont autant d’étapes que j’aime. En premier, il faut faire ses recherches: où est-ce que je m’en vais? Qui vais-je rencontrer? Quelles questions vais-je poser? Quelles sont les spécificités que je dois connaître avant d’aller sur les lieux? Ensuite vient la partie où j’ai l’occasion d’aller sur le terrain. Rencontrer quelqu’un, échanger, faire émerger des éléments super intéressants. Chaque fois, j’apprends plein de choses.  Puis, la partie rédaction, évidemment, que j’adore. Composer avec le matériel que j’ai obtenu, faire ressortir les idées essentielles, rendre un texte captivant. Aussi, chaque fois que je reçois un bon feedback sur mon travail, c’est l’équivalent pour moi de recevoir une paye.

4. Quelle rencontre t’a marquée le plus?

Toutes les rencontres ont été marquantes à leur façon, mais si je devais choisir un coup de cœur, je dirais le portrait d’Alexandra Girard, bibliothécaire à Frontenac. On a une image préconçue du métier de bibliothécaire: on pense à la madame, assise derrière le comptoir. Mais c’est tellement plus que ça! Alexandra a une maîtrise, elle fait de la recherche tout le temps, elle rencontre les populations vulnérables,… C’est vraiment admirable ce qu’elle fait. Je n’y aurais pas pensé. C’est une entrevue qui nous a particulièrement touchées Flavie, la photographe, et moi.

5. Quel aspect de ton travail à Ville-Marie voudrais-tu développer?

Jusqu’à présent, j’ai eu la chance de rencontrer des organismes et des employé-e-s de l’arrondissement, mais je n’ai encore jamais rencontré de citoyen-ne-s. J’aimerais contribuer à humaniser davantage les communications en rencontrant les résident-e-s. À suivre, car c’est un projet en cours…
 

6. Qu’est-ce qui t’a le plus surprise quand tu réalisais des portraits?

À quel point je ne connais pas les métiers de l’Arrondissement. Ils ont chacun des facettes insoupçonnées qui valent la peine d’être découvertes. Par exemple, un dépisteur de fuite d’eau. Le titre est assez clair… mais c’est bien plus que ça! Le dépisteur doit intervenir dans les situations d’urgence, il doit parler avec les citoyen-ne-s… Il y a plein d’aspects auxquels on ne pense pas forcément. À chaque fois que je fais une entrevue, j’ai de bonnes surprises! 
 

7. À quoi ne t’attendais-tu pas en venant travailler à Ville-Marie?

Le nombre d’équipes qu’il y a! J’ai fait une dizaine de portraits et j’ai l’impression que je connais plein de monde… mais pas du tout! En communications, on est souvent amenés à parler avec les autres équipes et je trouve que c’est intéressant, tout le monde semble s’entendre, un travail impressionnant se réalise chaque jour, toujours dans le respect

8. 100% en télétravail… de l’embauche au travail, ça fait quoi?

On dirait que je ne m’en rends plus compte car j’ai été habituée comme ça. Mais c’est quand même spécial. Il y a certaines personnes de l’équipe que je n’ai vu qu’une seule fois en vrai: c’est étrange quand on y pense! Mais au moins, on a la chance de disposer de bons moyens de communication pour pouvoir se voir. Je sens que je connais l’équipe et je me suis toujours sentie bien accueillie. Imaginez, la pandémie serait arrivée dans les années 1990! Ça aurait fait dur! On se serait envoyé des fax!

9. Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaite devenir chargé-e de rédaction?

C’est important d’être organisé, même juste au niveau de la rédaction des portraits. Il faut organiser son temps en fonction du travail et des approbations. Il faut aussi savoir gérer plusieurs choses en même temps et ça demande également de l’adaptation. Que ce soit au niveau de l’auditoire, des personnes pour qui on rédige mais aussi aux personnalités rencontrées. Il faut savoir mettre les gens à l’aise.

10. De quoi es-tu le plus fière?

Je suis fière d’avoir accompli et essayé plein de choses dans le contexte actuel: je suis rentrée en télétravail, je n’ai rencontré certaines personnes qu’une seule fois, mais j’ai quand même réussi à participer à plein de projets différents et à recueillir du bon feedback en général. Je suis fière d’avoir réussi à travailler et que ça se passe bien au point que mon contrat soit renouvelé.

11. Pourquoi les gens devraient-ils connaître ton métier?

Ça peut être le fun pour le public comme pour les employé-e-s de l’Arrondissement de connaître une partie de l’envers du décor des comms. Tout le monde voit nos communications passer, mais on ne sait pas vraiment ce qu’il se passe dans les coulisses. Puis, de montrer d’autres facettes. Car quand on pense à chargé de rédaction, on pense à quelqu’un qui écrit, mais il n’y a pas que ça. Il y a tout un aspect de recherches mais aussi de relations humaines.

12. Que dirais-tu à une personne qui arrive à Ville-Marie?

Qu’elle est chanceuse. Je ne dis pas ça parce que j’y travaille mais selon moi, c’est le meilleur arrondissement à Montréal! Il  y a de tout: si tu veux être tranquille, il y a un secteur pour ça. Si tu as envie de sortir, il y en a pour tous les goûts. C’est beau, c’est animé.